Si la référence aux “1000 jours” peut faire écho à la démarche de prévention universelle récemment mise en œuvre par le gouvernement, les assises de la protection de l’enfance n’en sont pas issues. Elles porteront beaucoup plus spécifiquement sur les réponses à apporter aux tout-petits dans un contexte de protection de l’enfance, en amont de toutes mesures et au cours des mesures d’assistance éducative et de protection proprement dite dans les situations de danger ou de risque de danger. les séances plénières et ateliers porteront : sur une meilleure connaissance des besoins des tout-petits et l’adaptation des interventions et mesures à leurs spécificités ; sur les modalités d’un soutien à la parentalité renforcé en amont et durant d’éventuelles mesures de protection, et sur la nécessité d’un travail revisité avec les parents mais aussi leur entourage ; sur les fondements et contours d’une réflexion plus précoce et plus approfondie sur le projet de vie de l’enfant ; sur les modalités d’un délaissement parental reconnu plus précocement avec des réponses plus satisfaisantes pour la trajectoire et le devenir des enfants accompagnés.